1 Choix de vie. Toute personne âgée devenue handicapée ou dépendante est libre d’exercer ses choix dans la vie quotidienne et de déterminer son mode de vie. 2. Cadre de vie. Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit pouvoir choisir un lieu de vie - domicile personnel ou collectif – adapté à ses attentes 1Les professionnels de santé peuvent être régulièrement amenés à faire face à des comportements qu’ils considèrent comme relevant de la sexualité dans leur pratique quotidienne d’aide et de soin aux personnes accueillies dans les institutions dans lesquelles ils travaillent. Une revue de littérature sur le thème Alzheimer et sexualité [1] » indique que ces comportements peuvent être source de malaise pour les professionnels de santé. 2L’objet général de ce travail, inscrit dans une épistémologie constructiviste [2], est de proposer des éléments explicatifs du malaise observé à partir de la construction du lien Alzheimer et sexualité [3] ». Pour ce faire, la théorie des scripts de la sexualité est utilisée. Initialement élaborée par Gagnon [4], elle postule le caractère culturel, interpersonnel et intrapsychique de la construction et des représentations de la sexualité [5]. Cette théorie est ici appliquée aux liens établis entre la sexualité et la maladie d’Alzheimer, afin de comprendre les scripts des professionnels de santé. 3Vingt-six entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de ces professionnels, puis intégralement retranscrits. Ils ont permis de mettre en évidence que la question du consentement, fréquemment abordée, semble poser problème dans les institutions. Cette notion peut également être utilisée, et c’est l’objet de cette réflexion, dans le but d’analyser la manière dont les professionnels de santé construisent leur discours. Il s’agit notamment d’analyser ce que révèle la pratique de la division opérée par les professionnels entre rapport consenti et rapport abusif, tant au sujet de la manière dont sont représentées les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer qu’au sujet de la manière dont est représentée la sexualité de façon consentement, une nécessité4La question du consentement sexuel, entendue comme le fait de participer de plein gré à une activité sexuelle, est abordée dans la quasi-totalité des entretiens réalisés dans le cadre de cette recherche auprès des professionnels de santé. Bien que la manière d’appréhender ce concept varie de l’évocation anecdotique à une centration de l’entretien sur ce thème, l’idée principale qui se dégage est que le consentement en matière de sexualité est à la fois une nécessité et un problème en institution accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. 5Le consentement est en effet pensé de façon indissociable avec une vision valorisée de la sexualité, si bien qu’envisager un rapport perçu comme non consenti chez la personne atteinte de maladie d’Alzheimer peut signer une possible sortie des acceptions de la sexualité J’ai du mal à…, à imaginer la sexualité sans notion de consentement, et j’ai du mal à imaginer le consentement éclairé chez les patients Alzheimer. En tout cas chez ceux que je soignais, dans les unités. Voilà. Ça me pose un souci même. » infirmière, femme 6Le consentement apparaît comme une condition nécessaire, une norme centrale de la sexualité légitime et contemporaine, ainsi que l’a démontré Vigarello [6] 1997. Parallèlement, la possibilité même de consentir pour une personne atteinte de maladie d’Alzheimer est fortement remise en question par les professionnels de santé. La sexualité des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer est alors entérinée du côté des relations abusives, anormales et criminalisées, le viol constituant le crime sexuel par excellence caractérisé par l’absence de consentement. Prévenir ces abus justifie dès lors d’une intervention de contrôle et de limitation de la part des professionnels de obstacles à la gestion du consentement en institution controverses professionnelles7Bien qu’il existe un consensus chez les professionnels de santé concernant la nécessité d’inscrire les rapports sexuels dans un consentement mutuel, des controverses apparaissent cependant dès qu’il s’agit pour eux de se prononcer, d’une part, sur l’existence d’un problème de consentement » et, d’autre part, sur la suite à donner, la conduite à tenir. En effet, les professionnels de santé jugent la protection de personnes considérées comme vulnérables et donc la prévention des abus comme faisant partie intégrante de leur rôle professionnel. Ainsi, il s’agit principalement d’une interrogation collective liée à l’intentionnalité des protagonistes, tant du côté de la potentielle victime, en discutant de ses capacités à consentir ou non, que du côté du potentiel agresseur, en discutant de son caractère responsable. 8L’incapacité de consentir est fréquemment invoquée afin d’intervenir en vue de séparer deux personnes se livrant à une activité sexuelle. La capacité ou l’incapacité à consentir, parfois mise en parallèle avec la notion de consentement éclairé [7] », généralement évaluée au cas par cas, est toutefois source de controverses au sein des équipes soignantes. Pour un professionnel de santé qui perçoit une capacité plutôt qu’une incapacité à consentir dans un cas donné, invoquer une absence de consentement peut être perçu comme une justification de pratique de séparation visant à interdire toute expression de la sexualité [Les autres soignantes] avaient un certain âge, et elles trouvaient ça… Ouais, c’est des choses qui se font pas je pense pour elles, après elles parlaient aussi du fait que, que la personne pour elles était un peu… Enfin si [la femme] était en maison de retraite, c’est que c’était une personne dépendante, donc, qui avait pas toute sa tête entre guillemets, et que donc le monsieur en profitait, alors que pas du tout. » femme, infirmière 9A contrario, pour un professionnel de santé qui considère qu’il s’agit d’un cas d’absence de consentement, la réticence d’un autre professionnel à envisager un traitement chimique de celui qui est alors considéré comme un agresseur peut être perçue comme une identification à l’agresseur rendue possible par une similarité de genre Pour eux, c’était pas si grave que ça, et je pense que c’est parce que ce sont des hommes, […] une sorte de compréhension, virile, entre hommes, on se comprend, on peut accepter qu’il y ait des pulsions. » femme, infirmière 10Qu’il s’agisse donc de défendre un consentement ou une absence de consentement, des caractéristiques négatives sont attribuées au groupe de professionnels défendant la thèse inverse ou n’étant pas totalement en accord, expliquant ainsi la source du désaccord lié à l’évaluation du consentir et à la conduite à tenir. 11Enfin, un conflit éthique apparaît parmi les professionnels de santé selon qu’ils mettent préférentiellement en avant la sécurité, et donc la protection de personnes considérées comme vulnérables, ou la préservation de la liberté des personnes Nous soignants et la famille on est en droit de dire non pour la personne. C’est un point de vue. Alors après, c’est pas forcément le mien, c’est pas forcément celui d’une autre partie de l’équipe, c’est, c’est pour ça qu’il y a ce projet de formation, justement pour qu’il y ait une ouverture des soignants vers… vers le droit du résident à une vie privée… » femme, cadre de santé 12Ainsi, dans un contexte global en France d’une autonomisation croissante dans la prise en charge des personnes et d’une diminution subséquente du principe paternaliste de bienfaisance, la prise en charge de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer interroge quelles conditions d’expression de la liberté dans un contexte de vulnérabilité ?Les figures de l’abus résurgence de l’homme prédateur et de la femme victime13La division opérée par les professionnels de santé confrontés à des situations considérées comme sexuelles dans lesquelles ils perçoivent un potentiel abus fait émerger conjointement les figures du prédateur sexuel et de la victime [8]. Une analyse des cas rapportés comme problématiques au niveau du consentement par les professionnels de santé permet de mettre en évidence quelles sont les caractéristiques attribuées à ces deux figures. Toutes les situations rapportées sont en effet relatives à un rapport hétérosexuel, pénétratif ou non il s’agit toujours d’un homme abusant ou perçu comme potentiel abuseur d’une femme. D’autre part, il s’agit généralement de situations définies comme asymétriques au regard de l’évolution de la maladie, un cas typique pouvant alors être celui d’un homme en début de démence » abusant d’une femme ayant une démence sévère ». 14En effet, en combinant perte de l’état de culture et pulsion sexuelle perçue comme uniquement masculine, un début de démence est associé de ce fait à la perte de possibilité de contrôle d’une pulsion masculine Ben la démence, la démence où les verrous sautent… la personne n’a pas le sens, c’est-à-dire que ça n’a pas de sens d’être inhibé ou autre, c’est, il est comme ça, il est dans sa pulsion, il est dans… dans son affect parce que c’est ça qui persiste, c’est le… l’émotion et l’affect et… ben il réalise son désir. » homme, psychiatre 15Une démence sévère est associée quant à elle à une vulnérabilité amplifiée de la femme du fait de la maladie Ben c’est-à-dire s’il y a un dément léger qui abuse d’une démente très sévère, eh bien on peut se dire qu’il y a abus…[…] Abus de faiblesse… […] Abus de l’autre… elle a plus… elle ne parle plus, elle ne sait plus utiliser ses mains, elle n’a… plus rien… qui peut… qui peut lui permettre de fuir ou de dire non… » gérontopsychiatre, femme Le partage opéré entre rapport consenti ou non consenti indique ainsi la présence et participe à la cristallisation de scripts genrés de la sexualité, attribuant à la femme une vulnérabilité et à l’homme une agressivité. Ces scripts sont appuyés par l’attribution ou la suspicion d’une personnalité à tendance perverse chez certains hommes, tandis qu’une personnalité possiblement histrionique est associée à la femme, tendances considérées comme préexistant à l’apparition d’une maladie d’Alzheimer mais pouvant être amplifiées avec son arrivée. À l’homme sont donc attribuées une capacité et une intention, celui-ci pouvant même user de stratagèmes afin de détourner l’attention des professionnels de santé d’après eux, tandis qu’à la femme sont associés l’incapacité et un discrédit sur ses propres dires, posant le problème de la crédibilité de se dire victime. 16Ces scripts genrés s’articulent à des scripts dichotomiques en termes de capacité et d’incapacité, dépendants de l’évolution de la maladie et associés à la personne atteinte de maladie d’Alzheimer. L’incapacité semble en effet être associée à une fin d’évolution, rattachée à la figure du ou de la grabataire si la victime est donc d’autant plus incapable de consentir, il n’y a pas non plus d’agresseur perçu à ce stade de maladie. A contrario, une absence ou un début de maladie est plus facilement associé à une capacité conjointe d’agresser et de consentir. 17On retrouve ainsi d’assez nombreuses histoires de cas dans lesquelles les scripts de la maladie d’Alzheimer et les scripts genrés de la sexualité semblent agir dans une synergie propice à la mise en exergue de l’abus, qui pose l’homme en prédateur et la femme en institutionnelle de la sexualité18On ne peut faire l’économie d’une analyse des résultats précédemment observés au regard de la situation d’institutionnalisation. En effet, les établissements accueillant des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer présentent les caractéristiques de l’institution totale telle que décrite par Goffman [9] coupure avec le monde extérieur de par la fermeture des services ou établissements, besoins des usagers intégralement pris en charge par l’institution… Or, ce type d’institution a pour effet de créer un système de relations propres, contribuant à définir le rôle de la personne accueillie ; le fonctionnement de l’institution est alors assuré par un ensemble de règles implicites, dans tous les secteurs de la vie des résidents. De ce fait, l’organisation de la vie dans ces institutions soumet fortement la sexualité de ses usagers à contrainte, modifiant par là-même les possibilités d’expression de la sexualité des personnes en situation d’institutionnalisation. 19Ainsi, comme l’a analysé Giami [10] en 1999 à partir du travail de Lewkowicz [11] 1974, depuis l’introduction de la mixité dans ces institutions totales accueillant des malades mentaux, ce sont les relations hétérosexuelles qui deviennent au cœur des préoccupations des professionnels de santé. C’est également le cas ici le consentement n’est interrogé que dans le cadre d’un rapport hétérosexuel, les rapports homosexuels étant évoqués anecdotiquement et n’étant pas perçus comme potentiellement abusifs. De la même façon, la pratique masturbatoire n’impliquant qu’un seul protagoniste est nettement moins sujette à problématisation elle demeure cependant encadrée, et recadrée en cas de masturbation considérée comme excessive ou se déroulant dans la sphère publique. La tolérance peut aller jusqu’à une valorisation dans la mesure où elle est perçue comme mettant à distance les possibilités de problème de consentement dans un rapport hétérosexuel » Comme on dit des fois, comme on dit en transmission des fois, on dit “il vaut mieux qu’il le fasse tout seul que d’aller embêter une petite grand-mère à côté !” » femme, agent de service hospitalier 20Si surveillance et contrôle sont à l’œuvre dans ce type d’établissement, les usagers ne bénéficient pas forcément davantage de tolérance la nuit, contrairement à ce qu’avait noté Giami au sujet des hôpitaux psychiatriques. Dans le cas des établissements accueillant des personnes âgées présentant diverses démences, les possibilités de contrôle nocturne étant réduites pour cause de diminution de présence soignante, d’autres modalités de restriction, chimiques ou spatiales, ont vu le jour Ce qu’il faut c’est qu’ils dorment la nuit… pour pas qu’il y ait cette tentation de rentrer dans les chambres la nuit, etc. ! Ça fait peur aux dames, ça fait peur aux soignants, la nuit vous avez beaucoup moins de personnel, au lit du patient, donc c’est beaucoup plus difficile à réguler, donc s’assurer qu’ils dorment bien. […] On va privilégier ce type de médicaments, sans que ça soit un neuroleptique. » femme, psychiatre 21 Il y a plusieurs ehpad où ils n’ont pas forcément le droit de sortir de la chambre, voire ils sont enfermés dans la chambre pendant la nuit, donc du coup… On peut se servir de ça pour limiter les relations sexuelles, et pour éviter de se poser la question s’ils sont consentants ou pas. » femme, psychologue Architecturalement, les établissements d’hébergement étudiés sont effectivement plutôt passés du modèle de la chambre double à celui de la chambre simple tandis que le secteur psychiatrique de la personne âgée propose des chambres doubles non mixtes dans cet échantillon, ne favorisant ainsi ni la conservation ni la formation d’un couple hétérosexuel, l’institution du couple étant pourtant considérée comme le fondement principal de l’organisation de la la déconstruction de la manière dont est mobilisé le consentement en matière de sexualité dans les institutions accueillant des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer a permis de mettre en avant plusieurs éléments d’une part, la sexualité en général est pensée par les professionnels de santé comme directement rattachée à un consentement mutuel celui-ci apparaît toujours comme cadre légitime de la sexualité. D’autre part, la capacité à consentir de la personne atteinte de maladie d’Alzheimer soulève des controverses ainsi que des dilemmes éthiques. Enfin, cette opération de déconstruction met au jour une perpétuation de scripts genrés de l’hétérosexualité. Le concept d’institution totale permet alors de proposer une explication de la surveillance particulière dont fait l’objet l’activité hétérosexuelle, contribuant à penser et à maintenir la sexualité des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer dans une altérité radicale vis-à-vis des personnes non labellisées Alzheimer ». Il pourrait être intéressant d’affiner l’analyse par l’influence du genre du professionnel de santé dans ces scripts. Notes [1] A. Giami, L. Ory, Constructions sociales et professionnelles de la sexualité dans le contexte de la maladie d’Alzheimer », Gérontologie et société, n°140, 2012, p. 145-158. En ligne [2] Le constructivisme, tel qu’envisagé par Bloor dans son Programme fort 1976, stipule que le contexte social est une composante indissociable de la construction de la connaissance les vraies croyances » tout comme les fausses croyances » peuvent être analysées en tant que construction et au regard du contexte social. [3] Les éléments présentés dans cet article s’inscrivent dans une thèse de doctorat en cours portant sur le thème Alzheimer et sexualité scripts des professionnels de santé et des proches familiaux ». [4] J. Gagnon, Les scripts de la sexualité. Paris, Payot, 1991. [5] La théorie de scripts de la sexualité permet à la fois de déconstruire le rapport essentialiste à la sexualité et de penser les déterminants de la sexualité sur plusieurs niveaux scripts intrapsychiques, scripts interpersonnels, et scénarios culturels. Elle donne ainsi les moyens de penser tout à la fois, pour un même objet de recherche la sexualité, l’influence des facteurs subjectifs, interactionnels et institutionnels/culturels. Différentes hypothèses explicatives peuvent alors être formulées à partir de ces niveaux, réconciliant par là même les tenants des approches du tout psychique » ou du tout social ». [6] G. Vigarello, Violences sexuelles violences d’aujourd’hui », Esprit, n° 8-9, 1997. [7] Le consentement éclairé a été instauré avec la loi Kouchner du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il implique que le malade soit acteur des prises de décision qui le concernent. Ce consentement aux soins se doit d’être libre sans contrainte, révocable à tout moment, éclairé faisant suite à une information médicale complète, spécifique à chaque étape du diagnostic et du traitement, et doit se présenter idéalement sous forme contractuelle écrite. [8] Des résultats similaires ont été démontrés dans le champ du handicap intellectuel, les professionnels de santé attribuant à la femme davantage d’innocence sexuelle, de naïveté et de vulnérabilité, et à l’homme plus d’intérêt sexuel couplé à un aspect prédateur R. Young, N. Gore, M. McCarthy, Staff attitudes towards sexuality in relation to gender of people with intellectual disability A qualitative study », Journal of Intellectual and Developmental Disability, vol 37, n° 4, 2012, p. 343-347.En ligne [9] E. Goffman, Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Paris, Les éditions de Minuit, 1971. [10] A. Giami, Les organisations institutionnelles de la sexualité », Handicap, revue de sciences humaines et sociales, n° 83, 1999, p. 3-29. Repris dans A. Giami, B. Py, Toniolo sous la direction de, Des sexualités et des handicaps. Questions d’intimité, Presses universitaires de Lorraine, 2013. [11] G. Lewkowicz, La poursuite du changement dans un hôpital psychiatrique public, thèse pour le doctorat en médecine, Paris, faculté de médecine Xavier-Bichat, 1974.

Objectifs: Mieux connaître et comprendre la personne âgée. Mieux appréhender ce que représente l'entrée en Institution pour la personne accueillie et sa famille. Être en mesure de personnaliser l'accueil de la personne et sa famille en fonction de leurs besoins, souhaits et capacités. Identifier le rôle des différents professionnels

Charte Alzheimer éthique et société 2007 Télécharger PDF 44 Ko Charte des droits & libertés de la personne âgée dépendante Télécharger PDF 89 Ko Charte des droits & libertés de la personne accueillie Télécharger PDF 89 Ko Droits des résidents Télécharger PDF 111 Ko Charte éco-responsable Télécharger PDF 900 Ko Charte d'animation gérontologie Télécharger PDF 171 Ko Charte GIR Télécharger PDF 176 Ko Guide des bonnes pratiques en EHPAD Télécharger PDF 798 Ko Charte Humanitude de l'établissement Télécharger PDF 132 Ko Charte du bénévolat Télécharger PDF 42 Ko
EHPADDépartemental du Creusot. Rester à domicile le plus longtemps possible demeure le souhait le plus fréquent de chaque personne âgée mais l'âge ou la maladie nécessite parfois de se tourner vers une structure spécialisée. Choisir un établissement, préparer votre venue ou celle d'un proche est une décision importante.

Bienvenue à la Résidence Les Roseraies Située à RENNES, chef-lieu du département d’Ille et Vilaine et de la région Bretagne, la Résidence les Roseraies » accueille des personnes âgées valides et dépendantes pour un séjour de courte ou de longue durée.

Chartedes droits et libertés de la personne âgée dépendante. Charte des droits et des libertés de la personne accueillie. ACTUALITÉ . Lien facebook Association Au Fil du Temps 22 avril 2020; Lien Facebook EHPAD Les Jardins de la Cèze 22 avril 2020; Blaise le chat 4 décembre 2017; Atelier peinture à l’EHPAD 12 juin 2017; Le déménagement de
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Chartedes droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance. Lorsqu'il sera admis et acquis que toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance est respectée et reconnue dans sa dignité, sa liberté, ses droits et ses choix, cette charte sera appliqué dans son esprit. Choix de vie de la Personne Âgée Dépendante Charte des Droits et Libertés de la Personne Âgée Dépendante La plupart des personnes âgées resteront autonomes et lucides jusqu’au dernier moment de leur vie. L’apparition de la dépendance, quand elle survient, se fait à un âge de plus en plus tardif. Cette dépendance peut être due à l’altération de fonctions physiques et/ou à l’altération de fonctions vieillesse est une étape de l’existence pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son épanouissement. Même dépendantes, les personnes âgées doivent continuer à exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertés de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la cité, au contact des autres générations dans le respect de leurs différences. Cette Charte a pour objectif de reconnaître la dignité de la personne âgée devenue dépendante et de préserver ses droits. Article I – Choix de vie Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacités physiques et mentales, même au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prévenir l’entourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son désir profond. Article II – Domicile et environnement Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins. La personne âgée dépendante ou à autonomie réduite réside le plus souvent dans son domicile personnel. Des aménagements doivent être proposés pour lui permettre de rester chez elle. Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne âgée dépendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile. Un handicap mental rend souvent impossible la poursuite de la vie au domicile. Dans ce cas l’indication et le choix du lieu d’accueil doivent être évalués avec la personne et avec ses proches. Ce choix doit rechercher la solution la mieux adaptée au cas individuel de la personne malade. Son confort moral et physique, sa qualité de vie doivent être l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil. L’architecture des établissements doit être conçue pour répondre aux besoins de la vie privée. Un espace doit être organisé pour favoriser l’accessibilité, l’orientation, les déplacements et garantir les meilleures conditions de sécurité. Article III – Une vie sociale malgré les handicaps Toute personne âgée dépendante doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie de la société. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’aménagement de la cité. Les lieux publics et les transports en commun doivent être aménagés pour être accessibles aux personnes âgées, ainsi qu’à tout handicapé et faciliter leur participation à la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultés des personnes âgées dépendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne âgée doit être informée de façon claire et précise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la législation qui la concerne. Article IV – Présence et rôle des proches Le maintien des relations familiales et des réseaux amicaux est indispensable aux personnes âgées dépendantes. Le rôle des familles, qui entourent de leurs soins leurs parents âgés dépendants à domicile, doit être reconnu. Ces familles doivent être soutenues dans leurs tâches notamment sur le plan psychologique. Dans les institutions, la coopération des proches à la qualité de vie doit être encouragée et facilitée. En cas d’absence ou de défaillance des proches, c’est au personnel et aux bénévoles de les suppléer. Une personne âgée doit être protégée des actions visant à la séparer d’un tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime. La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand âge, il faut les respecter. Article V – Patrimoine et revenus Toute personne âgée dépendante doit pouvoir garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Elle doit pouvoir en disposer conformément à ses désirs, sous réserve d’une protection légale, en cas de dépendance psychique. Il est indispensable que les ressources d’une personne âgée soient complétées lorsqu’elles ne lui permettent pas d’assumer le coût des handicaps. Article VI – Valorisation de l’activité Toute personne âgée dépendante doit être encouragée à conserver des activités. Des besoins d’expression et des capacités d’accomplissement persistent, même chez des personnes âgées qui ont un affaiblissement intellectuel sévère. Développer des centres d’intérêt évite la sensation de dévalorisation et d’inutilité. La participation volontaire à des réalisations diversifiées et valorisantes familiales, mais aussi sociales, économiques, artistiques, culturelles, associatives, ludiques, etc. doit être favorisée. L’activité ne doit pas être une animation stéréotypée, mais doit permettre l’expression des aspirations de chaque personne âgée. Une personne âgée mentalement déficitaire doit pouvoir participer à des activités adaptées. Les activités infantilisantes ou dévalorisantes sont à rejeter. Article VII – Liberté de conscience et pratique religieuse Toute personne âgée dépendante doit pouvoir participer aux activités religieuses ou philosophiques de son choix. Chaque établissement doit disposer d’un local d’accès aisé, pouvant servir de lieu de culte, et permettre la visite des représentants des diverses religions. Les rites et usages religieux s’accomplissent dans le respect mutuel. Article VIII – Préserver l’autonomie et prévenir La prévention de la dépendance est une nécessité pour l’individu qui vieillit. La vieillesse est un état physiologique qui n’appelle pas en soi de médicalisation. La dépendance physique ou psychique résulte d’états pathologiques, dont certains peuvent être prévenus ou traités. Une démarche médicale préventive se justifie donc, chaque fois que son efficacité est démontrée. Les moyens de prévention doivent faire l’objet d’une information claire et objective du public, en particulier des personnes âgées, et être accessibles à tous. Article IX – Droit aux soins Toute personne âgée dépendante doit avoir, comme toute autre, accès aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne âgée ne doit être considérée comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou à l’hôpital. L’accès aux soins doit se faire en temps utile en fonction du cas personnel de chaque malade et non d’une discrimination par l’âge. Les soins comprennent tous les actes médicaux et paramédicaux qui permettent la guérison chaque fois que cet objectif peut être atteint. Ces soins visent aussi à rééduquer les fonctions et compenser les handicaps. Ils s’appliquent à améliorer la qualité de vie en soulageant la douleur, à maintenir la lucidité et le confort du malade, en réaménageant espoirs et projets. L’hôpital doit disposer des compétences et des moyens d’assurer sa mission de service public auprès des personnes âgées malades. Les institutions d’accueil doivent disposer des locaux et des compétences nécessaires à la prise en charge des personnes âgées dépendantes, en particulier dépendantes psychiques. Les délais administratifs abusifs qui retardent l’entrée dans l’institution choisie doivent être abolis. La tarification des soins doit être déterminée en fonction des besoins de la personne âgée dépendante, et non de la nature du service ou de l’établissement qui la prend en charge. Article X – Qualification des intervenants Les soins que requiert une personne âgée dépendante doivent être dispensés par des intervenants formés, en nombre suffisant. Une formation spécifique en gérontologie doit être dispensée à tous ceux qui ont une activité professionnelle qui concerne les personnes âgées. Cette formation doit être initiale et continue, elle concerne en particulier, mais non exclusivement, tous les corps de métier de la santé. Ces intervenants doivent bénéficier d’une analyse des attitudes, des pratiques et d’un soutien psychologique. Article XI – Respect de la fin de vie Soins et assistance doivent être procurés à la personne âgée en fin de vie et à sa famille. Certes, les affections sévères et les affections mortelles ne doivent pas être confondues le renoncement thérapeutique chez une personne curable constitue un risque aussi inacceptable que celui d’un acharnement thérapeutique injustifié. Mais, lorsque la mort approche, la personne âgée doit être entourée de soins et d’attentions adaptés à son état. Le refus de l’acharnement ne signifie pas un abandon des soins mais doit, au contraire, se traduire par un accompagnement qui veille à combattre efficacement toute la douleur physique et à prendre en charge la douleur morale. La personne âgée doit pouvoir terminer sa vie naturellement et confortablement, entourée de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis. Que la mort ait lieu au domicile, à l’hôpital ou en institution, le personnel doit être formé aux aspects techniques et relationnels de l’accompagnement des personnes âgées et de leur famille avant et après de décès. Article XII – La recherche une priorité et un devoir La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dépendance est une priorité. Seule la recherche peut permettre une meilleure connaissance des déficiences et des maladies liées à l’âge et faciliter leur prévention. Une telle recherche implique aussi bien les disciplines biomédicales et de la santé publique que les sciences humaines et les sciences économiques. Le développement d’une recherche gérontologique peut à la fois améliorer la qualité de vie des personnes âgées dépendantes, diminuer leurs souffrances et les coûts de leur prise en charge. Il y a un devoir de recherche sur le fléau que représentent les dépendances associées au grand âge. Il y a un droit pour tous ceux qui en sont ou en seront frappés à bénéficier des progrès de la recherche. Article XIII – Exercice des droits et Protection juridique de la personne • Toute personne en situation de dépendance doit voir protégés non seulement ses biens mais aussi sa personne. Ceux qui initient ou qui appliquent une mesure de protection ont le devoir d’évaluer ses conséquences affectives et sociales. L’exercice effectif de la totalité de leurs droits civiques doit être assuré aux personnes âgées y compris le droit de vote, en l’absence de tutelle. La sécurité physique et morale contre toutes agressions et maltraitances doit être sauvegardée. Lors de l’entrée en institution privée ou publique ou d’un placement dans une famille d’accueil, les conditions de résidence doivent être garanties par un contrat explicite, la personne âgée dépendante peut avoir recours au conseil de son choix. Tout changement de lieu de résidence ou même de chambre doit faire l’objet d’une concertation avec l’intéressée. Lors de la mise en œuvre des protections prévues par le Code civil sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle, il faut considérer avec attention que le besoin de protection n’est pas forcément total, ni définitif la personne âgée dépendante protégée doit pouvoir continuer à donner son avis chaque fois que cela est nécessaire et possible ; la dépendance psychique n’exclut pas que la personne âgée puisse exprimer des orientations de vie et doive toujours être informée des actes effectués en son nom. Article XIV – L’information, meilleur moyen de lutte contre l’exclusion L’ensemble de la population doit être informé des difficultés qu’éprouvent les personnes âgées dépendantes. Cette information doit être la plus large possible. L’ignorance aboutit trop souvent à une exclusion qui ne prend pas en compte les capacités restantes ni les désirs de la personne. L’exclusion peut résulter aussi bien d’une surprotection infantilisante que d’un rejet ou d’un refus de la réponse aux besoins. L’information concerne aussi les actions immédiates possibles. L’éventail des services et institutions capables de répondre aux besoins des personnes âgées dépendantes est trop souvent méconnu, même des professionnels. Faire toucher du doigt la réalité du problème et sa complexité peut être une puissante action de prévention vis-à-vis de l’exclusion des personnes âgées dépendantes et peut éviter un réflexe démissionnaire de leur part. Lorsqu’il sera admis par tous que les personnes âgées dépendantes ont droit au respect absolu de leurs libertés d’adulte et de leur dignité d’être humain, cette charte sera appliquée dans son esprit.
Chartedes droits et libertés de la personne âgée dépendante Article I : Choix de vie. Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie. Article II : Domicile et environnement. Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses
Bienvenue à l’EHPAD Les Logis Douaisiens Doté d’une situation géographique privilégiée, à mi-chemin entre la ville et le cadre verdoyant offert par le parc des expositions du rivage gayant, l’EHPAD Les Logis Douaisiens propose un cadre de vie agréable et reposant. La vie quotidienne au sein de l’EHPAD est rythmée par les résidents et l’ensemble du personnel présent pour répondre à vos demandes et prendre soins de vous. Pour diversifier vos journées vous pouvez participer aux animations qui ont lieux du lundi au vendredi, vous balader dans le jardin, ou passez un moment dans le salon pour lire ou encore retrouver les autres résidents. Vous pourrez également passer des moments agréables rempli de discutions lors de vos repas du midi et du soir au restaurant de l’établissement. Nos fonctions et missions sont basées essentiellement sur le respect des principes de notre projet associatif vous trouverez le projet en page d’accueil et de ceux édictés par la charte des droits et libertés de la personne accueillie en annexe du contrat de séjour. Toujours soucieux du bien – être des résidents, L’Association MAVie et ses deux établissements s’engagent en 2020 dans la démarche Humanitude. La démarche préconise le maintien et le développement de l’autonomie de la personne âgée dépendante. La démarche est fondée sur l’idée que c’est le soignant qui doit s’adapter au patient, qui doit toujours être considéré comme une personne, c’est à dire en respectant et développant les spécificités liées à sa nature humaine. La démarche repose sur 5 principes Le regard, la parole, le toucher, la verticalité et le sens. Le public accueilli L’EHPAD Les Logis Douaisiens accueille des personnes âgées, seules ou en couple, dépendantes, de 60 ans et plus. L’établissement accueille également des personnes désorientées ou atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentées et des personnes déficientes intellectuelles vieillissantes. À noter que toute personne peut être accueillie au sein des Logis, y compris celles disposant de faibles ressources financières, et ce grâce à l’habilitation aide sociale. La capacité d’accueil Les Logis Douaisiens ont une capacité d’accueil autorisée de 84 places en hébergement permanent dont 15 places en Unité pour Personnes Agées Désorientées. Un Pôle d’Activité et de Soins Adaptés PASA de 14 places peut accompagner les personnes ayant des troubles du comportement modérés. Situation géographique L’EHPAD est implantée à Douai à la limite des villes de Waziers et de Sin-le-Noble. L’établissement jouit de la proximité du parc des expositions du rivage gayant Gayant Expo », plus grande salle de spectacle au Nord de Paris, parc et plan d’eau propice aux promenades. Nichée dans un écrin de verdure, la résidence est un îlot de quiétude non loin du centre-ville et de la gare de Douai. Les Logis Douaisiens disposent d’un parking privé clos, accessible par la rue Berlioz. T1P9. 28 328 137 21 29 274 99 281 173

charte de la personne âgée accueillie en ehpad